Festival de la cité de Lausanne - du 7 au 12 juillet 2015 - 44ème édition

Jean-Christophe Geiser (Suisse)

classique

Avec 7’396 tuyaux répartis en 110 registres, six claviers et deux consoles, un clavier d’écho situé à 70 mètres de l’instrument principal, les grandes orgues de la cathédrale peuvent produire une gamme de sons presque infinie. Un seul exemple : pour écouter les combinaisons de registrations possibles sur une seule note de l’orgue, et en admettant que les 110 registres peuvent être combinés à souhait, le nombre de sons possibles (110 factorielle) dépasse de beaucoup le nombre de secondes d’une vie humaine…

En pratique bien sûr, seule une très petite partie des combinaisons sonores théoriquement réalisables est utilisée dans le répertoire.

Jean-Christophe Geiser vous présentera d’abord le fonctionnement de l’orgue et fera entendre des effets inhabituels, voire inédits : l’orgue comme synthétiseur de sons.

Puis, « Annum per annum » d’Arvo Pärt illustrera une manière contemporaine de registrer.

Enfin, la monumentale Fantaise et Fugue sur le choral « Ad nos, ad salutarem undam » de Liszt -  « le morceau le plus extraordinaire jamais écrit pour orgue » selon Saint-Saëns, mettra en relief des effets de registration orchestrale.

Et pour celles et ceux qui ne craindront pas de gravir quelques marches, une visite de l’intérieur des grandes orgues permettra après le concert de voir de près une partie de ce gigantesque synthétiseur de sons que constituent les Grandes Orgues de la Cathédrale de Lausanne.